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2019Tu crois que la terre est chose morte
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2019125 Hectares
Quand on lit le paysage, on sent que les gens sont là à travailler, mais il y a une incertitude
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2006Étoile rouge
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J’ai dit à mes filles « je ne pars pas de la cité des Bosquets », je reste là
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2008Confessions d'un jeune militant
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2008« Socialisme ou barbarie »
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2007Le Lieu de la Langue
Les langues tziganes ne sont pas seulement romani cibi.
2006Prvi deo
Bienvenu dans la salle du tribunal numéro 1 de la cour spéciale de Belgrade
2002Les Femmes en noir
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2001Otpor
Il y a l'aspiration, le désir,
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le pouvoir politique.
2000Les Paysans
« Patron, partout, tous les cent mètres, il y a une pancarte avec écrit “Super”.»
1999Confrontations
Manifeste pour
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Européenne...
2006Prvi deo
Bienvenu dans la salle du tribunal numéro 1 de la cour spéciale de Belgrade...deux jours avant la chute de Vukovar, ils nous ont tous rassemblés à côté du marché en bois, séparant les hommes des femmes. Toutes ces maisons ont été rasées de la surface.

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Video 4/3, couleur, son, 85 min

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Réalisé en collaboration avec l’artiste Raphaël Grisey et la socio-anthropologue Stéphanie Mahieu, Prvi deo, premier long-métrage documentaire de Florence Lazar, relate le tout premier procès pour crimes de guerre ouvert à la suite de la dislocation violente de l’ex-Yougoslavie. Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye a été institué par le Conseil de sécurité des Nations unies dès 1993, deux ans après la révélation de crimes de guerre et d’atrocités de grande ampleur. Toutefois, les procès à La Haye ne commenceront pas avant 2005. Créée à Belgrade en 2003 par le gouvernement du Premier ministre Zoran Djindjić (assassiné en mars 2003) et motivée par la future adhésion de la Serbie à l’Europe, la « Chambre des crimes de guerre » serbe organise des procès à partir de mars 2004, les premiers de cette nature en Europe depuis celui de Nuremberg soixante ans plus tôt.
Entre juillet 2004 et novembre 2005 ont lieu des audiences préliminaires durant lesquelles quatorze anciens paramilitaires de la Force territoriale de Vukovar sont jugés pour l’exécution, dans la nuit du 21 au 22 novembre 1991, d’au moins 260 prisonniers de guerre et de civils à la ferme d’Ovčara, non loin de Vukovar, dans l’Est de la Croatie. Premier acte de barbarie majeur des guerres de Yougoslavie, consécutif à la revendication d’indépen dance de la Croatie en octobre 1991, le massacre d’Ovčara, au cours duquel des prisonniers seront extraits d’un convoi de la Croix-Rouge quittant l’hôpital de Vukovar, se produit au lendemain même d’un siège de trois mois à l’issue duquel la ville tombe aux mains de l’Armée populaire de Yougoslavie (JNA) sous contrôle serbe et de forces paramilitaires. Trois des officiers ayant ordonné ce massacre seront jugés par la suite à La Haye.
Tandis que les audiences se déroulent à Belgrade, le tournage de Prvi deo a lieu entre avril 2004 et août 2005 et se prolonge à Zagreb, Vukovar et Ovčara. Ce sont pourtant les scènes tournées à Belgrade qui constituent le cœur du film. Alors que le TPIY ouvrira les débats de La Haye au public, en particulier en les diffusant en direct sur Internet, la Chambre des crimes de guerre du tribunal de district de Belgrade bannit du prétoire tout appareil de prise de vue et d’enregistrement quel qu’il soit. Prvi deo contourne adroitement cette interdiction en suivant les membres des Vukovarske Majke (« Mères de Vukovar »), une association de familles de victimes, lorsqu’elles discutent du procès – souvent avec ferveur – après l’audience du jour dans une banale chambre d’hôtel de Belgrade (la majorité d’entre elles sont venues de Zagreb pour assister au procès) et durant les suspensions d’audience dans les couloirs du palais de justice. Échappant à la rigueur du protocole et aux contraintes de la salle du tribunal, le film offre donc, estime Stéphanie Mahieu, « une vision plus nuancée et polyphonique » du procès. Il laisse ainsi un « espace pour le doute, l’émotion, la digression », etc., que les audiences proprement dites, tout en autorisant la présence des familles des victimes, ne permettent pas.




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