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2019Tu crois que la terre est chose morte
Tu cherchais "Plus fort que l'homme"
2019125 Hectares
Quand on lit le paysage, on sent que les gens sont là à travailler, mais il y a une incertitude
20161% artistique
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2006Étoile rouge
Il y avait de nombreux supporters de l’Etoile rouge, appelés « Les Vaillants ».
2014Kamen - Les Pierres
Tout se fabrique de façon authentique.
2011Les Bosquets
...je crois qu’y aura pas assez de logements. Ils vont être relogés, les gens, à l’extérieur, c’est obligé.
2008Conversation
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2009Les Gardiens
J’ai dit à mes filles « je ne pars pas de la cité des Bosquets », je reste là
2008La Prière
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2008Confessions d'un jeune militant
Il y a un livre, Staline, là, qui a une couverture verte
2008« Socialisme ou barbarie »
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2007Le Lieu de la Langue
Les langues tziganes ne sont pas seulement romani cibi.
2006Prvi deo
Bienvenu dans la salle du tribunal numéro 1 de la cour spéciale de Belgrade
2002Les Femmes en noir
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2001Otpor
Il y a l'aspiration, le désir,
qui sera utilisé à travers
le pouvoir politique.
2000Les Paysans
« Patron, partout, tous les cent mètres, il y a une pancarte avec écrit “Super”.»
1999Confrontations
Manifeste pour
une démocratie
Européenne...
2011Les Bosquets
...je crois qu’y aura pas assez de logements. Ils vont être relogés, les gens, à l’extérieur, c’est obligé.
Tu vois, tu verras plus un mur !...je crois qu’y aura pas assez de logements. Ils vont être relogés, les gens, à l’extérieur, c’est obligé.

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Image du film #03 1 / 3 Next image Button Previous image Button

Vidéo 16/9 HDV, couleur, son, 51 min

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Construit en 1965 sur le plateau de Clichy-sous- Bois/Montfermeil, à 15 kilomètres de Paris, le quartier du Plateau, où se trouvent la résidence des Bosquets et ses 1075 logements, devait à l’origine profiter de la desserte de l’autoroute A87, entre Roissy et Marne-la-Vallée. L’abandon de ce projet en 1985 a entériné l’enclavement de ce site – depuis lequel il faut une heure et demie pour rejoindre Paris en transports en commun – et l’entrave à son développement économique. Pour remédier à la paupérisation et à la dégradation de l’habitat sur place s’élabore, à partir de 2002, un projet de re- structuration urbaine massive porté par l’État, pour lequel il est décidé de mettre en œuvre un plan de démolitions, reconstructions, réhabilitations et résidentialisations à grande échelle. Devenu le symbole d’un délabrement du lieu de vie que les dispositifs successifs de la politique de la ville ne parviennent plus à enrayer, le Plateau est aussi le point de départ des révoltes de 2005, qui se sont accompagnées de la surexposition médiatique de ce quartier et de la stigmatisation de ses habitants.C’est, selon ses propres mots, dans ce contexte d’« effondrement littéral pour les habitant.e.s, dont la plupart ont déjà vécu une expérience de déplacement », que Florence Lazar a choisi de suivre en 2009 quelques-un.e.s d’entre elles.eux, dont la femme qui préside l’association des locataires expropriés. Dans un tissu urbain meurtri par les démolitions, l’artiste dispose un tapis sur lequel des femmes viennent discuter et convoquer leur mémoire quant à leur vie dans ce quartier. Le jardin imaginaire que représente le tapis dans l’espace domestique, déplacé dans l’espace public cerné par les démolitions, devient un chez-soi imaginaire, visible et intime, à même d’accueillir la parole de ses habitantes.

Image : Nicolas Guichetau
Son : Jocelyn Robert
Montage : Julien Lousteau
Montage son : Josefina Rodriguez
Mixage : Emmanuel Croset
Production : Novembre Productions
Avec le soutien d’Image/mouvement – Centre national des arts plastiques, Paris, Centre national des arts plastiques, Paris


Voir également le texte de Marie de Brugerolles paru dans Images de la culture n° 26 (déc. 2011)

Lire un article de presse lié (PDF)



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